19/10/2019 à 17:20, B.G
Pour honorer Francis Ford Coppola qui recevra le Prix Lumière 2019, et pour le plaisir de voir cette immense saga sur grand écran, marathon Le Parrain de 20h30 à l’aube. Bar à bières, pasta maison, dortoir derrière l’écran et petit-déjeuner offert : ambiance garantie !
Le Parrain
The Godfather,
de Francis Ford Coppola, États-Unis, 1972, 2h55
avec Marlon Brando, Al Pacino, James Caan, Diane Keaton,
Robert Duvall, Sterling Hayden, Talia Shire
Le Parrain, 2e partie
The Godfather: part II,
de Francis Ford Coppola, États-Unis, 1974, 3h20
avec Al Pacino, Robert De Niro, Robert Duvall, Diane Keaton, Talia Shire
Le Parrain, 3e partie
The Godfather: part III,
de Francis Ford Coppola, États-Unis, 1990, 2h40
avec Al Pacino, Diane Keaton, Andy Garcia, Talia Shire, Bridget Fonda, Sofia Coppola
À propos de la trilogie Le Parrain (1972-1990)
Des faubourgs d’Ellis Island où débarque Vito Corleone, jeune émigré italien en 1900 jusqu’à Palerme à l’aube du XXIe siècle, en passant par le New York des gangs, Las Vegas, la campagne sicilienne et le Vatican, vous êtes invités à la table de la famille Corleone.
Difficile de penser à une fresque aussi mythique que la trilogie du Parrain. Jonction entre le cinéma classique et le cinéma contemporain, rencontre entre le monstre sacré Brando et ceux qui deviendront les plus grandes stars de la fin du XXe, Al Pacino, Robert De Niro, Diane Keaton, James Caan et Robert Duvall, cet objet filmique de plus de neuf heures, point d’ancrage important de la culture populaire américaine, d’une cohérence rare et d’une virtuosité inégalée, est tout à la fois tragédie grecque, saga historique, chronique familiale et infiltration dans le milieu le plus secret et le plus fascinant qu’il soit : la mafia Italo-américaine et ses grandes familles new-yorkaises.
Avec neuf Oscars et des millions de spectateurs en salles à travers le monde, cette fresque splendide, mise en images par le chef opérateur emblématique du Nouvel Hollywood Gordon Willis et dont la musique de Nino Rota reste l’une des plus célèbres de l’histoire du cinéma, constitue un monument à l’influence immense.
19/10/2019 à 16:11, B.G
Le cinéaste américain a reçu, ce vendredi 18 octobre, le 11e prix Lumière à Lyon, lors d’une soirée riche en hommages qui marquait aussi le 10 anniversaire de la manifestation.
Il s’agissait d’un "hommage, une promenade, destinés à remercier Francis Ford Coppola pour ses films, son travail, ce qu’il nous a donné". Ainsi Thierry Frémaux ouvrait-il la cérémonie du 11e Prix Lumière, décerné au cinéaste américain dans un amphithéâtre du Centre des congrès de Lyon Il s’agissait d’un "hommage, une promenade, destinés à remercier Francis Ford Coppola pour ses films, son travail, ce qu’il nous a donné". Ainsi ThiIl s’agissait d’un "hommage, une promenade, destinés à remercier Francis Ford Coppola pour ses films, son travail, ce qu’il nous a donné". Ainsi Thierry Frémaux ouvrait-il la cérémonie du 11e Prix Lumière, décerné au cinéaste américain dans un amphithéâtre du Centre des congrès de Lyon (6e) pour le coup bondé. Une soirée, donc, totalement dédiée à mettre à l’honneur la carrière de Francis Ford Coppola, célébrée par de nombreuses personnalités du 7e art.
Ainsi, la salle accueillait de nombreux talents. Internationaux tout d’abord, tels Bong Joon-ho, Michael Pitt, Monica Bellucci ou encore Gael García Bernal. Mais surtout français, comme Nathalie Baye, Robin Campillo, Alain Chabat, Jean-Loup Dabadie, Anaïs Demoustier, Marina Foïs, Tony Gatlif Hippolyte Girardot, Laurent Lafitte, Vincent Lindon, Gaspard Noe,Ludivine Sagnier, Jean-Paul Salomé, Marina Vlady, Régis Warnier. Sans oublier de nombreux institutionnels, tels Dominique Boutonnat (CNC), Alberto Barbera (Mostra de Venise), Victor Hadida (Fnef), Gérard Collomb (maire de Lyon), Florance Verney-Carron (Région Auvergne-Rhône-Alpes) ou encore les producteurs Paul Rassam, Charles Gillibert, entre autres.
La cérémonie se poursuivit avec plusieurs hommages sur scène, à commencer par Bong Joon-ho. Le réalisateur coréen, palmé, a ainsi rappelé à quel point l’analyse poussée du Parrain et la découverte, tardive pour cause de censure en Corée-du –Sud, d’Apocalypse Now, ont été marquantes dans sa vie. Nathalie Baye, qui a également fréquenté l’honnoré 2019 dans le cadre d’une participation à un jury cannois dont il était aussi président. Ou Encore de "Le cinéma de Francis Ford Coppola parle à tout le monde, il est indémodable." a précisé l’actrice française.
Alors que le Prix Lumière rejoignait la scène, accompagné de son fils, Roman Coppola, et de sa femme, Eleanor Coppola. La soirée fut notamment marquée par les morceaux musicaux joués en live, de Jeanne Cherhal, un extrait de Il lamento di Federico, pour un scénario de José Carreras, interprété par le ténor John Osborn. Ou encore Alain Chanfort, venu interprété Champs-Elysées de Joe Dassin, la chanson française favorite de l’honoré.
La cérémonie a aussi été l’occasion d’une petite surprise à Francis Ford Coppola, préparée conjointement par l’Institut Lumière et le CNC. Les archives de ce dernier restaurent en effet plusieurs films réalisés par les frères Lumière et leurs opérateurs, dans un tout nouveau format de pellicule, en 75mm, que les deux inventeurs souhaitaient mettre en avant lors de l’exposition universelle de 1900 à Paris. Aussi, Thierry Frémaux a-t-il présenté et commenté une demi-douzaine de films courts et muets : Arrivée d’un train en gare, Vue de la tour Eiffel depuis el Trocadero, Dans espagnole, Vue prise d’une plateforme mobile et Panorama depuis une plateforme mobile.
"J’ai aimé admirer vos films"
Passage obligé de cette fin de festival, l’éloge de Bertrand Tavernier au Prix Lumière 2019 fut de nouveau empreint d’une grande émotion. Le cinéaste français témoigna de la façon dont les films de Francis Ford Coppola font "naître en moi des émotions très fortes, intimes. On peut sentir vibrer la personne qui les a réalisées, et vibrer avec elle. (…) Il est difficile de partager une admiration. On a peur d’être grandiloquent ou trop sentimental. J’ai peur de vous admirer mal. (…) Mais admirer stimule, ouvre l’espoir. J’ai aimé admirer vos films."
Montant à son tour sur scène en laissant poindre, derrière l’armure (le cinéaste paraissait impassible tout au long de la cérémonie), une réelle émotion, Francis Ford Coppola a déclaré : "Ce soir, vous m’avez confirmé ce que je voulais le plus, à savoir que j’appartenais à un groupe.".
Et le cinéaste de citer trois notions importantes qu’il ne faut jamais oublier dans le milieu "la convivialité, l’enthousiasme et la célébration ; et c’est ce qui fera le futur". "Quand vous créer une œuvre et que vous la lâcher dans la nature, nous n’avez aucune idée de ce qu’elle va devenir et susciter. Si seulement elle peut déclencher une étincelle créatrice chez un autre, quelque part, qui en fera son premier film, vous devenez alors immortel. Je deviens immortel grâce à vous. C’est un immense privilège que vous me faites ce soir."
Sylvain Devarieux
© crédit photo : Institut Lumière et Jean-Luc Mege
17/10/2019 à 09:10, Arnaud
Quatre ans après son Prix Lumière, le cinéaste américain a été honoré, ce mardi 15 octobre, d’un très chaleureux accueil lors de la présentation en avant-première de son nouvel opus, The Irishman, exceptionnellement projeté sur grand écran avant une sortie exclusive sur Netflix.
10/10/2019 à 13:07, B.G
Et voici le Festival Lumière créé par celui dont on a intérêt à ne pas contrarier car en plus c’est un ancien professeur de judo, Thierry Frémaux, festival dont c’est la 11e édition qui se déroulera du 12 au 20 octobre dans la bonne ville de Lyon avec cette année en vedette Francis Ford Coppola. Le carnet d’adresse de Thierry Frémaux étant bien fourni attendez-vous à y voir les plus grandes stars du cinéma mondial et une programmation éclectique avec une large part aux copies restaurées de films cultes ou anciens ou même curiosité.