« Rien de moins confortable que ce Van Gogh, qui enivre, tourmente, apaise puis vous tombe dessus sans prévenir. […] Portrait tumultueux et possible autoportrait de Maurice Pialat (peintre dans sa jeunesse), l’œuvre évite toute vision lyrique et fiévreuse de la création. […] Aux torsions des toiles, Pialat répond par des blocs de séquences entrechoqués. Une forme qui paraît façonnée à mains nues. Un chaos dompté. À la croisée du naturalisme et de l’impressionnisme, le cinéaste fait la part belle aux paysages, aux corps féminins, aux gens du peuple. Et à Dutronc. Visage émacié, dos courbé, l’acteur porte haut la fatigue de créer. »
Jacques Morice, telerama.fr