À la fin du XVIIIe siècle, Belle, fine lettrée, mène une existence heureuse auprès de son père, un inventeur excentrique. Gaston, un jeune homme arrogant et stupide qui se croit irrésistible, lui fait une cour assidue. Une nuit, le père de Belle se perd dans la forêt et tente de s'abriter dans le château de la Bête, une créature monstrueuse. Mais le maître des lieux, qui vit en ermite, le retient prisonnier. Voulant sauver son père, Belle se sacrifie en prenant sa place dans sa geôle. D'abord terrifiée par la Bête, elle découvre que c'est un amateur de livres, comme elle, et qu'il n'est pas aussi méchant que son apparence le laisse penser.
Après les succès des remakes de Cendrillon et Le Livre de la jungle, Disney s’attaque à un autre classique : La Belle et la Bête. Cette nouvelle version en prises de vue réelles genre comédie musicale, certains numéros de danse font penser à Busby Berkeley, est mise en images par Bill Condon (scénariste de Chicago et réalisateur de Gods and Monsters). Un pari pas forcément facile à relever mais le cinéaste s’en sort avec brio grâce à un casting expérimenté et une esthétique plutôt bluffante. Le spectacle est grandiose et on en prend plein les mirettes dans une version 3D lumineuse qui s'adapte parfaitement au film.