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Stand by
Nouk rentre dans un fleuve glacé avant d'être sauvée, de justesse, par Samuel. C'est le début d'une histoire : les jeunes gens sont amoureux, mais possessifs et maladroits. Et, le temps passant, Samuel n'est plus sûr d'être attaché à la jeune femme. Tout bascule quand le jeune homme disparaît soudainement, pour se retrouver dans les limbes. Nouk veut tout faire pour retrouver Samuel et heureusement, l'administration qui gère le royaume des morts a aussi ses failles. Après un premier long-métrage (L’Homme qui marche, 2007) et après — hormis Le Fleuve Seine, court-métrage tourné en 2012 — huit années d’absence, Aurélia Georges revient avec ce second long-métrage, dont le récit évoque les mêmes motifs (la perte, la recherche paranormale) que celui de son court, dont le succès lui offrit une adaptation radio pour France Culture, sous le titre Reviens-moi de la rive. Sélectionné à l’Acid du festival de Cannes 2014.
C'est bourré d'humour, notre personnage en stand by suite à une erreur d'enregistrement des décès rencontre des personnages célèbres dont la femme d’Albert Einstein qui lui raconte comment son mari lui a piqué l'invention de la relativité, on peut y assister à des conférences données par d’illustres macchabées comme Marilyn Monroe, c'est poétique et inventif. Aurélia Georges fait des films qui s'adressent à tous les publics, point d'hermétisme simplement une balade fraîche et acidulée aux portes de l'au-delà alors que 2 personnages, les "donneurs de vie" et les "donneurs de mort" s'échinent à appeler à eux leurs clients dans une sorte de concurrence effrénée.