Le Cousin Jules

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Dans la campagne bourguignonne, vit un couple d'octogénaires. Jules est forgeron et passe ses journées à créer des objets en fer. Sa femme, Félicie, s'occupe du potager, de préparer leurs repas et partage avec lui le café du matin dans la forge. La simplicité de leur routine quotidienne nous immisce dans l'intimité d'une relation de toute une vie...
  • Titre original : Le Cousin Jules
  • Fiche mise à jour le 24/04/2015
  • Année de production : 1972
  • Réalisé par : Dominique Benicheti
  • Acteurs principaux : Jules Guitteaux, Félicie Guitteaux
  • Date de sortie : non renseignée
  • Date de reprise : 15 avril 2015
  • Distributeur France : Carlotta Films
  • Distributeur international : non renseigné
  • Durée : 92 minutes
  • Origine(s) : France
  • Genre(s) : Documentaire
  • Pellicule : couleur
  • Format de projection : Techniscope (restauré – 2K par le laboratoire Arane-Gulliver)
  • Format son : Dolby Stéréo d'origine
  • Visa d'exploitation : 42391
  • Indice Bdfci :
    61%

Vos commentaires et critiques :

En 1973, Dominique Benicheti explique comment lui est venue l’idée de réaliser ce documentaire : « En Bourgogne, j’ai un cousin éloigné́ du côté́ de ma mère ; il vit dans un petit village près de Pierre-de-Bresse. Jules est né en 1891. À l’âge de vingt-deux ans, il épouse Félicie. Son père et son grand-père étaient forgerons. Il est donc devenu forgeron à son tour. Dans mon enfance, je passais tous mes étés chez eux. J’ai toujours été fasciné par le travail du fer. En 1967, j’ai alors décidé de réaliser un film sur Jules. Dès que j’avais du temps libre, en dehors de mon travail pour la télévision, je partais le retrouver en Bourgogne. »

Dans Le Cousin Jules, l’esprit d’innovation de Benicheti est inséparable de son talent artistique. Lumineux et merveilleusement cadrés, ses minutieux plans de scènes rurales rappellent les peintures françaises du XIXe siècle. On pense aux champs rayonnants de Van Gogh, aux paysans laborieux de Millet et aux paysages précis mais poétiques de Corot. Associant objectivité́ et beauté́, insensibilité́ et chaleur, le film est en fin de compte un hommage à la vie elle-même.