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Un film de saison, un conte de Noël plein d'action et de tendresse, avec juste ce qu'il faut de moments rigolos. Tous les petiots de Norvège se sont rués pour le voir, pas de raison qu'il ne fasse pas le bonheur des gamins français.
C’est bientôt Noël ; les habitants de Pinchcliffe désespèrent de voir tomber les premiers flocons, surtout Plosen, qui prédit depuis plusieurs semaines des chutes de neige pour augmenter les ventes de son journal. Ses lecteurs commencent à dire qu'il raconte des histoires et qu'ils n'achèteront plus sa feuille de chou si la neige n’arrive pas… Plosen se dit que ça sent le roussi et qu'il faut faire quelque chose, vite ! Il se précipite alors chez Féodor Felgen, réparateur de vélos de son état et inventeur de tout et de rien par passion, qui vit dans une maison isolée en haut de la vallée, avec ses amis Solan, l'oiseau optimiste et bavard, et Ludvig, le hérisson un peu trouillard.
L'idée farfelue de Plosen c'est de demander à Féodor de fabriquer un canon à neige. Mais l'inventeur répond qu’il ne veut pas se mêler des affaires de la météo et refuse catégoriquement. Et puis, le journaleux parti, il repense à cette histoire de machine à fabriquer la neige… L’inventeur désintéressé qu'il est ne veut surtout pas servir de larbin à Plosen, mais bon, il aimerait bien faire plaisir à Solan et Ludvig qui eux aussi s’impatientent de voir la neige tomber.
Il teste alors plusieurs formules pendant que ses deux compagnons partent au village pour les derniers préparatifs de Noël. À leur retour, Féodor a disparu car il a malencontreusement avalé une potion qu’il l’a rendu invisible. Le peu scrupuleux Plosen va en profiter pour mettre la main sur le canon à neige que l'inventeur avait réussi à fabriquer avant de disparaître en fumée…