Un jour d'avril beaucoup trop chaud, Caesar et Israel apprennent la mort du père de leur ami, Goldman. Ils ont l'intention de se rendre aux funérailles même si ils ne connaissent pas le lieu d'inhumation, ils errent de cimetière en cimetière et ratent l'enterrement. Caesar, photographe, la quarantaine, dépense toute son énergie à conquérir les femmes, se servant du sexe comme justification de son existence. Israël, la trentaine, est plutôt réservé. Il rêve de devenir organiste mais ne fait rien pour se réaliser et préfère laisser Caesar, avec qui il vit, s'occuper de tout pour lui. Goldman, avocat, rêve d'un grand amour qui donnerait un sens à sa vie. Malgré tout, il reste chez ses parents et ne change rien à sa routine. Ils mènent une existence mélancolique inéluctablement condamnée au questionnement et à l'errance. Ils méprisent leur entourage, sont nostalgiques de leur passé. Ils appartiennent à cette génération des années 70 ou chacun à sa manière, s'efforçait sans succès de donner un sens à son destin. Devarim est l'histoire de cette errance, de cette quête, dans laquelle les existences s'enchevêtrent dans le passé et le présent de Tel-Aviv, une ville balayée par le hamsin, un vent qui rend fou...