Jean-Claude Van Damme étudie les arts martiaux et devient très vite champion dans diverses compétitions (et notamment vice-champion du monde de karaté). Il tente sa chance au cinéma en apparaissant dans Rue barbare en 1984 et en revêtant la panoplie du Predator avant d'être remplacé par l'imposant Kevin Peter Hall. C'est durant son passage à Los Angeles qu'il impressionne le producteur Menahem Golan en lui montrant son jeu de jambes. Après un entretien avec ce dernier, il est engagé pour jouer le méchant russe de Karaté tiger (1985) puis, en 1988, il connaît le succès en combattant dans l'arène de Blood sport, tous les coups sont permis. Sa carrière lancée, il enchaîne les films d'arts martiaux comme Kickboxer (1989), Cyborg (id.), Full contact (1990) et Double impact (id.), dont il règle lui-même la chorégraphie des combats.Surnommé The Muscles from Brussels, il réalise son american dream et devient une star mondiale. En 1992, il tourne sa première grosse production, Universal soldier, sous la direction de l'Allemand Roland Emmerich et rencontre à nouveau le succès. Désireux de varier son jeu tout en restant dans le registre de l'action, il tente une amourette avec Rosanna Arquette pour les besoins de Cavale sans issue (1993). Jean-Claude Van Damme devient un tremplin pour des réalisateurs hong-kongais désireux de faire carrière aux Etats-Unis comme John Woo (Chasse à l'homme, 1993), Ringo Lam (Risque maximum, 1996) et Tsui Hark (Double team et Piège à Hong Kong, 1998). Les studios Universal et le cinéaste Peter Hyams s'intéressent également à lui en lui confiant des rôles de justicier dans le futuriste Timecop (1994) et le "die hardesque" Mort subite (1995).Mais les action heroes ne font plus recette et Jean-Claude Van Damme se décide en 1996 à retourner à ses premières amours, le film de combat pur, avec Le Grand tournoi, mais là encore c'est un échec, tout comme la fresque Légionnaire en 1998. Après s'être plus ou moins remis de sa dépendance à la cocaine, le comédien tente de renouer avec le succès en abordant le thème du clonage dans Replicant (2001), mais il fait davantage parler de lui en tenant des propos souvent incohérents sur les plateaux de télévision. S'égarant dans des films destinés uniquement au circuit vidéo (The Order, 2001 ; Point d'impact, 2002), il retrouve le chemin des salles obscures en 2005 avec le polar L'Empreinte de la mort signé Philippe Martinez.