Fils d'immigrés espagnols, Jose Garcia s'émerveille, enfant, devant les numéros de cirque de La Piste aux étoiles. Titulaire d'un BEP de comptabilité, il part faire son service militaire avant de s'engager dans la voie de ses rêves : la comédie. Curieux et enthousiaste, le jeune homme intègre le cours Florent en classe libre -avec pour enseignant Francis Huster- et complète sa formation en passant par l'école Fratellini et l'Actor's Studio. Chauffeur de salle pour l'émission Nulle part ailleurs, il est repéré par Antoine de Caunes, dont il devient bientôt le comparse à l'antenne : affublé de tenues délirantes, José Garcia révèle un tempérament comique qui ne tarde pas à échapper aux cinéastes.Apparu sur grand écran en 1989 dans Romuald et Juliette, il trouve quelques petits rôles (Elisa, Beaumarchais l'insolent) avant d'exploser en 1997 grâce à sa composition de beau parleur fauché dans La Vérité si je mens ! (1997) de Thomas Gilou : nommé au César du Meilleur espoir, il se glissera de nouveau dans la peau de Serge Benamou à l'occasion de la suite de cette comédie à succès en 2001. Entre-temps, il incarne un autre personnage haut en couleurs : Da Silva, Brésilien mondain et cocainé, dans Jet set de Fabien Onteniente, en 2000 (un film qui, lui aussi, donnera lieu à une suite en 2004). Cet acteur à l'énergie débordante dévoile une facette plus sombre dès 1999 et Extension du domaine de la lutte, adaptation du roman désenchanté de Houellebecq par Philippe Harel. Récompensé en 2001 par le Prix Jean-Gabin, Jose Garcia s'impose comme un des acteurs comiques les plus doués de sa génération, aux côtés notamment de Benoît Poelvoorde, son partenaire dans Le Vélo de Ghislain Lambert et Le Boulet. Devenu une valeur sûre au box-office, il forme des duos détonants avec Timsit (Quelqu'un de bien, en 2002), Daniel Auteuil (Après vous... de Pierre Salvadori) ou encore Isabelle Doval, sa compagne, qui lui offre en 2003 le rôle d'un ostéopathe drôle à en mourir dans Rire et châtiment. Loin de se cantonner au registre burlesque, José Garcia campe avec conviction un chomeur qui se mue en serial killer dans Le Couperet, thriller social de Costa-Gavras (2005) avant d'incarner un amnésique dans La Boîte noire de Richard Berry et de tenir la vedette de GAL (2006). Mais le démon de la comédie pure le rattrape vite : en 2007, il figure au générique de la "comédie mythologique" Sa Majesté Minor de Jean-Jacques Annaud, dans lequel il joue le rôle-titre, celui d'un personnage mi homme... mi-cochon ! On le voit ensuite figurer au casting de luxe d'Astérix aux Jeux Olympiques avant de jouer Le Mac dans la comédie de Pascal Bourdiaux.
José Garcia effectue un retour de premier plan début 2012 en se glissant pour la troisième fois dans la peau de l'hilarant Serge Benamou dans La Vérité si je mens ! 3, dernier volet de la (très lucrative) trilogie de Thomas Gilou, avant de prêter ses traits à Patrick Orbéra, une ancienne gloire du football désormais ruinée et alcoolique, contrainte à entraîner une équipe de bras cassés, dont Gad Elmaleh, Franck Dubosc et Joey Starr. C'est ensuite un duo inédit qu'il forme avec Michaël Youn dans Vive la France, deuxième réalisation du célèbre et infatigable comique.