Jang Jin

Voir les photos de Jang Jin sur bdfci.info
  • Date de naissance : 24 février 1971
  • Né le 24 février 1971, Jang Jin voulait, avant de découvrir le théâtre au lycée, devenir musicien. Après avoir intégré la Seoul Institute of the Arts section Art Dramatique, il crée, au début des années 90 pour la chaîne privée SBS, le mini programme « Hollywood Message » qui parodie certaines scènes de blockbusters hollywoodiens sous la forme de mash-up délirants et inclassables. De 1996 à 1998, il devient l’un des metteurs en scène de théâtre les plus appréciés de Corée du Sud avec des pièces au style surréaliste et à l’écriture très acerbe. En 1998, il réalise son premier long métrage, The Happenings (Gimaghin sanaedeul), une comédie absurde qui connut de gros déboires tant sur le plan créatif qu’économique. L’année suivante, il fonde la troupe de théâtre Suda et réalise une autre comédie, mal reçue à son tour, The Spy (Gancheob Li Cheol-jin), qui suit les aventures d’un espion Nord-coréen cherchant à voler la formule magique du « super cochon » pour combattre la famine dans son pays (sic !).
    Avec Guns & Talks (Killerdeului suda), une comédie noire sur des tueurs à gages particulièrement volubiles, Jang Jin rencontre son premier vrai succès critique et public. En 2005, il adapte pour le grand écran sa pièce qui a triomphé sur les planches When They’re Applauding sous le titre Murder, Take One (Baksu-chiltae deonara), un « whodunit » grinçant qui tourne autour d’une enquête sur un homicide retransmis en direct pendant 48 heures par une chaine de télévision uniquement préoccupée par ses audiences. Avec sa société de production Film It Suda, il produit la même année l’un des plus gros succès du box-office local, Welcome to Dongmakgol (Welkkeom tu Dongmakgol), où des militaires Nord-Coréens, Sud-Coréens et Américains se retrouvent coincés dans un petit village de montagne lors de la Guerre de Corée en 1950.
    Nouveau succès en 2006 avec Righteous Ties (Geo-rook-han-ge-bo), sorti directement en vidéo en France sous le titre La Ligne sacrée, un hommage aux films de gangsters. Puis en
    2009, il sort Good Morning President (Gutmoning peurejideonteu), une satire du milieu politique coréen sous forme de triptyque. Très éclectique, Jang Jin s’est également frotté au mélodrame avec Romantic Heaven (Romaentik hebeun) en 2011 avant de signer Man on High Heels – Le Flic aux talons hauts (Hai-hil), son premier film distribué en salles en France, qui a reçu le Grand Prix du Festival de Beaune ainsi que le Prix de la Critique.