Après avoir étudié le chant, Irene Dunne, dotée d'une jolie voix de soprano, tenta sa chance à la scène où elle n'obtint guère de succès. C'est au cinéma qu'elle réussit à se faire un nom, notamment grâce au film "Cimarron" (Ruggles, 1931) qui lui valut d'être proposée pour l'Oscar. Dès lors, sa silhouette élégante et sa beauté un peu froide au visage sans âge, doublées d'un travail acharné, lui permirent d'aborder tous les genres : comédie ("Quelle joie de vivre !", de Tay Garnett, 1938), films musicaux ("Un soir en scène" de M. Le Roy, 1935; "Roberta" de W.A. Seiter, 1935...) et surtout mélodrame pour lequel elle se montra particulièrement talentueuse ("Histoire d'un amour" de J. Stahl, 1932; "Le secret de Madame Blanche", de Ch. Brabin, 1933; "Veillée d'amour" de J. Stahl, 1939...).